Katherine Riva

Katherine a longtemps pérégriné entre l’Asie, l’Europe, les Antilles et les États-Unis avant de revenir poser bagages au Québec, sa terre d’adoption originelle. Née sur l’île de Macau pendant la colonisation portugaise, confiée tout bébé en adoption par sa mère biologique vietnamienne, recueillie par une maman Québécoise d’origine italienne et un papa Italo-Espagnol, on comprend facilement pourquoi Katherine se nourrit des cultures éclectiques qui façonnent et colorent les sociétés du monde entier.

 

Katherine entreprend sa découverte du monde lors de son entrée à l’Université où elle entrecroise communication, études de l’Asie de l’Est, marketing et gestion internationale des arts. Curieuse et avide de rencontrer la phratrie qui l’a vu naître et à qui elle doit son minois exotique, Katherine s’expatrie vers l’orient au début des années 2000 et débute ainsi un périple à travers le monde, périple où elle trouvera peu de réponses, mais beaucoup de questions qui la poussent encore aujourd’hui à créer des liens avec des citoyens de toutes les cultures.

 

Ayant tenu le rôle de directrice de tournée pour de nombreuses productions québécoises de grande envergure,  Katherine est également chroniqueuse pour diverses émissions de télé telles que : Sucré salé (TVA), Ça commence bien (Vtélé), Libre service (MAtv), Cap sur l’été (Ici Radio-Canada). Elle a aussi animé et cofondé le populaire Cabaret Bio dégradable, les écrits restent.  Bien implantée dans le secteur artistique et culturel montréalais, Katherine a délaissé peu à peu la gestion pour se consacrer à l’animation et la chronique, deux rôles qui lui siéent à merveilles et lui permettent de partager son exploration des individus, qu’ils soient artistes, sportifs, professionnels, grands voyageurs, épicuriens ou ouvriers.

 

Pourvue d’un parcours de vie pour le moins déconcertant, Katherine aime utiliser les médias pour communiquer avec le plus d’êtres humains possible. « J’ai compris qu’au fil de ma vie, j’ai recherché beaucoup de réponses qui m’ont conduite à un nombre toujours plus grand de questions. La réponse n’est donc plus, pour moi, une fin en soi. Elle n’est que la porte d’entrée vers des découvertes qui me font, chaque jour, mûrir et devenir meilleure. Nous nous forgeons tous d’apprentissages, mais également de liens humains. » 

Crédit: Catherine Beaumier Lacroix